J'ai adoré vos anecdotes pour le Grrrrand concours de printemps, et ça fait un moment que j'ai envie de laisser la place, de temps en temps, à d'autres personnes sur ce blog... Aujourd'hui, on inaugure donc une nouvelle rubrique qui donne la parole à des invités, amis, blogueurs... qui ont envie de parler de leur expérience personnelle avec les huiles essentielles, la cosméto maison, la phytothérapie. Et on commence avec mon amie Christie, talentueuse auteure du blog Ma vie sans moi, co-auteure de Mes petits cadeaux cosmétiques bio, et l'une de mes premières "élèves" puisque c'est chez elle et avec son aide que j'ai organisé mon tout premier atelier, il y a 4 ans et demi.
(Si vous avez une idée de note et que vous avez envie de faire partie des invités de la souris verte, n'hésitez pas à me contacter à latelierdelasourisverte [AT] yahoo . fr)
(Crédit photo: Nicolas Venbremeersch, le tout aussi talentueux mari de Christie)
Ce n'est que récemment que j'ai pris conscience de la manière dont certaines huiles se faisaient à moi, et moi à elles. Commes des personnes rencontrées, des clients, des futurs amis ou des vêtements, j'ai ressenti à quel point je pouvais avoir un coup de foudre pour une huile, en apprivoiser lentement une autre ou rester insensible (hermétique) à certaines.
L'huile qui m'a ouvert les yeux a été la tonique et douce bergamote. Dès que j'ai senti son parfum elle m'a énergisée, grisée et je n'ai plus voulu porter qu'elle pendant des mois et des mois. Pendant tout ce temps-là elle a été mon parfum, et mon anti coup de mou. A la moindre angoisse, poussée de mauvaise humeur, quand j'avais besoin de me réveiller après le déjeuner ou quand j'avais décidé de sortir après une journée de travail, hop hop hop deux gouttes de bergamote sur mon poignet et je me sentais repartir de plus belle.
La bergamote est connue pour ses propriétés pêchufiantes, mais je n'ai jamais su faire la part des choses entre le plaisir de respirer cette odeur et la chimie de l'huile essentielle. A vrai dire je m'en fiche un peu.. et je crois que le plaisir de l'odeur participe à l'effet bénéfique de l'huile.
Et puis comme parfois d'un ami ou d'un vêtement, je me suis lassée : le pouvoir de la bergamote s'est émoussé sur moi et j'ai eu envie de découvrir une autre huile. C'est là que la camomille et la cannelle ont fait leur apparition dans ma vie !
Pour ces deux-là le choix fut de raison, je n'ai pas été séduite par un nom ou une odeur mais plutôt curieuse de leurs propriétés thérapeutiques et de vérifier si ça allait marcher pour moi. Et en effet, quand je me sens stressée ou ai du mal à m'endormir la camomille m'appaise. Quant à la cannelle, une seule goutte dans une cuiller de miel et une tasse d'eau tiède m'a fait passer des états fébriles et m'aide à démarrer la journée sur les chapeaux de roue ! Pourtant je ne suis pas grande fan de leur odeur mais, quelle joie de me sentir plus tranquille, ou au contraire lancée ; quelle joie de découvrir l'empire doux et puissant que prend sur moi une nouvelle huile essentielle - comme le prendrait sur moi une nouvelle amie, ou un nouvel amour.